Visite de la municipalité de Khraybeh

Le 12 décembre, certains membres de l’équipe libanaise du projet CaBuReRa et leur formateur se sont rendus dans la municipalité de Khraybeh.

Après avoir pris un bus et un taxi, nous sommes arrivés dans l’une des municipalités les plus isolés du Liban, située à seulement 4 km de la Syrie (voir photo 1). L’endroit semblait calme, malgré toutes les difficultés liées au passage des syriens. En dépit de la situation actuelle, un message d’espoir est inscrit au dos d’une voiture « Live Well, Love Much… Laugh Often » (Vivez bien, Aimez beaucoup… Riez souvent) (voir photo 2).

Après que le maire nous ait parlé des problématiques affrontées par la ville de Khraybeh, nous sommes passés devant une école construite avec le soutien d’un parti libanais du gouvernement (voir photo 3).

À l’évidence, la municipalité ne reçoit pas beaucoup de soutien du fait de son emplacement. Les ONG ou les OING qui pourraient améliorer la situation appréhendent d’aller dans de tels endroits (voir photo 4). À Khraybeh, les gens travaillent la terre (voir photo 5) et vendent leurs produits (par exemple, du pain) en porte-à-porte, mais on sent la volonté d’en faire plus au quotidien, en favorisant l’éducation des enfants par exemple.

Dans un avenir proche, nous sommes sûrs que la création de nouveaux projets aidera la ville de Khraybeh à se développer et apportera à sa population de meilleures conditions de vie. Car rien n’est plus fort que la volonté de réussir.

António Oliveira

Faro, Portugal: mon expérience

Faro, Portugal: mon expérience

«Ce ne sont pas uniquement les odeurs qui émanent des rues ou l’air de familiarité des différents quartiers qui font battre le cœur d’une vie confortable au rythme de la ville de Faro. Mais, depuis mon arrivée, pas un jour n’a passé sans que je me promène le long de la Marina juste pour le plaisir d’admirer le coucher de soleil. Un coucher de soleil qui a accompagné mon voyage retour et inspiré mon cœur voyageur. J’ai réalisé que j’aimais cette petite ville douillette et que je la préférerais toujours aux bruyantes métropoles. J’adorais pouvoir rejoindre n’importe quelle destination à pieds. C’est ce qui m’a permis de connaitre Faro tous les jours un peu plus et d’explorer l’histoire de chaque recoin de cette ville. Un matin ensoleillé à Faro, tandis que je me promenais dans un parc tranquille, une musique a pénétré mon cœur et m’a conduit au bout de la rue où un groupe de musiciens jouait harmonieusement un charmant air de musique. Ces images sont gravées dans ma mémoire : des artistes qui jouent de la musique dans les rues, des gens de tous âges qui chantent et encouragent leur équipe de football préférée, des petits vieux qui se retrouvent au parc tous les après-midis pour jouer aux cartes. On ne peut faire autrement que d’aimer Faro et l’esprit de cette ville jeune et tranquille à la minute où l’on y arrive».

Faro, Portugal

Sarah Qabbani

 

Quitter ma zone de confort

Quitter ma zone de confort

Tout le monde raconte la même histoire d’une manière différente en fonction de ses propres expériences et de sa propre vie. Si je devais partager mon histoire, je dirais ceci : l’essence d’une vie bien remplie commence par le voyage et la découverte de nouveaux horizons. C’est ainsi que l’on apprend à quitter sa zone de confort car ce qui nous effraie le plus est là pour nous enseigner quelque chose. En affrontant nos peurs, nous devenons plus forts et plus ouverts d’esprit. Les voyages, c’est aussi la chance de découvrir de nouveaux endroits et en tomber éperdument amoureux.

Natalie Esmail

Quitter ma zone de confort 1Quitter ma zone de confort 2

Un palestinien au Portugal

Un palestinien au PortugalJe suis un voyageur expérimenté et pourtant, je ne savais pas à quoi m’attendre en allant au Portugal. Depuis mon arrivée, mon séjour a été fantastique, d’un point de vue aussi bien personnel que professionnel.

À Faro, je rencontre de nouvelles personnes tous les jours et je suis constamment en contact avec des valeurs et des langues différentes. Je suis surpris de voir à quel point mon expérience peut inspirer les autres. Il y a quelques jours, je me promenais dans la vieille ville (Cidade Velha) de Faro où un enfant jouait au ballon. Je ne pouvais pas passer devant lui sans jouer moi aussi. Son regard m’a rappelé mon enfance dans le camp de réfugiés. Sans parler la même langue, nous avons joué au football pendant presqu’une demi-heure. En communiquant par gestes, j’ai réussi à comprendre que le garçon s’appelait « Ricardo ».

Mon voyage au Portugal n’a commencé que depuis presque un mois et je me sens déjà chez moi. Je suis surpris de la rapidité à laquelle je me suis adapté à ce nouvel environnement, à la vieille ville. J’ai l’intention de vivre pleinement mon séjour à Faro afin de me créer de nouveaux et merveilleux souvenirs à ajouter à ceux que je possède déjà.

 

Baraah Owdeh

Une toute nouvelle vie!

A whole new lifeÇa semble étrange à dire, mais cette ville m’a transformé. Elle a changé ma personnalité et ma manière de voir la vie. J’ai eu la chance de vivre dans cette ville étonnante et de côtoyer des gens fantastiques que je considère désormais comme ma famille. C’était une expérience nouvelle pour moi que de pouvoir rencontrer de nouveaux amis issus de pays et de cultures différentes et de leur parler de la beauté de mon pays, la Jordanie. C’est quelque chose que j’aimerais faire plus souvent!

A whole new life!

Je suis étudiante en archéologie et j’ai été envoutée par Faro, cette ancienne et magnifique ville portugaise à couper le souffle. Je ne me suis jamais lassée de mes longues promenades quotidiennes à travers un labyrinthe de rues pavées. J’adorais visiter les sites archéologiques de la ville et admirer les décorations des rues habillées de tuiles en céramique. Toutes ces expériences donnent un passionnant aperçu de l’histoire et de la culture de Faro.

A whole new life 1A whole new life 2

Je n’oublierai jamais le parfum de la mer et des vagues, les couchers de soleil ou le chant des oiseaux 🙂

Au cours de mes visites touristiques, j’ai pu découvrir la ville de Lagos et sa baie aux dunes imposantes. La plage encastrée entre les rochers et les dunes, la baignade dans l’océan : voilà une expérience incroyable!

A whole new life 3

J’ai également pu visiter quelques-unes des plus célèbres places de Lisbonne, explorer de vibrants quartiers multiculturels, admirer le panorama de la ville, découvrir les artistes de rue ou les tramways du Chiodo, que j’adore.

Si je devais raconter tout ce que j’ai vécu au Portugal, je n’en finirais plus. Je préfère donc conclure. Je suis si contente d’avoir pu vivre cette expérience fantastique en travaillant chez CRIA Association et en participant au projet CaBuReRa.

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Gros bisous à ANJE et à sa formidable équipe 🙂

 

Nardeen Al Sunna´

 

Amman ou toutes les nuances de la cité blanche

Amman ou toutes les nuances de la cité blanchePar le hublot de l’avion, nous apercevons la ville endormie plongée dans le noir. Seul subsiste un dédale orangé de petits points lumineux entremêlés en formes complexes par-delà les sombres collines. Nous atterrissons à l’aéroport d’Amman engourdis par un sommeil entrecoupé et agité. Dans ce semblant de désert, quelqu’un nous attend, plus étourdi et plus somnolent que nous, un café à la main pour effacer les effets d’un réveil trop matinal. Sur son visage, un grand sourire tente de faire disparaitre la fatigue, un sourire qui, comme nous l’apprendrons bien vite, nous accueillerait chaque jour.

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Rami nous conduit jusqu’à notre appartement à Khalda, une zone commerciale au nord-ouest de la ville. Juste le temps de fumer une cigarette sur le balcon avant d’aller dormir, finalement. Le lendemain, le soleil se lève sur la cité blanche, le ciel se teinte d’un délicat bleu clair et la voix magnétique d’un muezzin se confond avec la brise matinale : « Je suis en Jordanie » et ce n’est que maintenant que j’en prends pleinement conscience, malgré l’attente, malgré les préparatifs. Ce n’est que maintenant que je comprends que mon voyage vient de commencer. Le scénario est parfait, le timing aussi.

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Amman n’est pas une ville qui se laisse apprivoisée facilement. On est submergé par ses bâtiments grisâtres, par ses grandes rues qui débordent de voitures, par la difficulté à s’y frayer un chemin. On est éblouit par les néons de centaines de magasins et de fast-foods et assourdit par le bruit des klaxons et des travaux en cours. Mais bien vite une carte mentale, aussi précaire soit-elle, émerge de ce chaos pour vous aider à trouver votre chemin parmi le trafic et la rumeur de la ville. On finit par s’habituer à sa nouvelle routine quotidienne et la ville devient familière. Ce n’est qu’à ce moment que l’on peut vraiment commencer à apprécier Amman. Lorsque le patron du bar à chicha vous reconnait et vous accueille avec son plus beau sourire, lorsque vous savez où trouver les meilleures falafels ou les endroits où l’on joue de la bonne musique. Lorsque vous voulez échapper à Khalda pour profiter d’une promenade sur la luxuriante Rainbow Street.

Amman ou toutes les nuances de la cité blanche

De là, j’aime assister au coucher de soleil sur la citadelle d’Amman (Jabal Al-Qala’a) sise au sommet d’une colline. La lumière dorée et les ombres grandissantes parent d’une beauté inhabituelle la ville et ses maisons blanches écrasées sur les pentes des collines. Ce spectacle nous rappelle que derrière le désordre de la grande métropole, de la ville moderne, Amman cache une âme chaleureuse qui ne s’apprécie vraiment qu’en y vivant et en goûtant à tous ces petits plaisirs au jour le jour.

Alessia Carnevale

Antea Enna

Mario Paciolla

Un accent sur le monde arabe: la conférence et l’événement interculturel à Palerme

Un accent sur le monde arabe: la conférence et l’événement interculturel à Palerme

caburera-intercultural-event-palermo-res-(11).Dans le cadre des projets CaBuReRa et TATRAC, une conférence concernant « L’avenir des associations de la société civile du Maghreb et du Moyen-Orient » s’est tenue le vendredi 31 juillet à Moltivolti (21, via M. Puglia, Palerme). La conférence, qui a marqué la fin des trois jours de visites et de formations des partenaires siciliens et tunisiens du projet TATRAC, a été suivie par une Soirée interculturelle. Au cours de cette dernière, les 10 jeunes participants CaBuReRa ayant achevé leur période de mobilité à Palerme se sont présentés et ont partagé la culture de leur pays d’origine (la Jordanie, le Liban et la Palestine) par le biais de leurs traditions culturelles (musique, gastronomie etc.).

La conférence avait principalement pour objectif de réfléchir à l’avenir des organisations de la société civile dans le monde arabe, mais visait également à exposer les aspects fondamentaux des projets CaBuReRa et TATRAC, tous deux financés par des programmes IEVP (IEVP CT Med pour CaBuReRa, IEVP Italie-Tunisie 2007-2013 pour TATRAC). Rita Quisillo, coordinatrice CaBuReRa, est intervenue pour parler de ce projet qui vise à contribuer au développement d’un réseau méditerranéen entre jeunes, autorités locales, autorités publiques et acteurs de l’éducation de manière à promouvoir une citoyenneté active et le dialogue interculturel grâce à des expériences de mobilité. D’autre part, Abdelhamid Abidi, coordinateur TATRAC, s’est focalisé sur l’avenir de la société civile dans le monde arabe, notamment après le Printemps arabe. Selon Abidi, l’activisme de la société civile est un outil essentiel à la démocratisation et repose largement sur la participation des jeunes. Trois des participants CaBuReRa (Muna Sbouh, Mohammad Al Hasan et Diyaa Mubaideen), en accord avec ces propos, ont rapporté la situation que connaissent actuellement les organisations palestiniennes et jordaniennes de la société civile, en se concentrant sur les différences et les similitudes entre pays arabes.

La Soirée interculturelle a quant à elle était un succès : de nombreuses personnes ont participé à l’événement et ont grandement apprécié les plats orientaux préparés par nos participants CaBuReRa. Cette journée peut être considérée comme une étape fondamentale sur le chemin de la coopération euro-méditerranéenne, ainsi qu’une occasion (pour tous, et pas seulement pour les jeunes) d’évoluer culturellement.

Une toute nouvelle vie!

A whole new life

Ça semble étrange à dire, mais cette ville m’a transformé. Elle a changé ma personnalité et ma manière de voir la vie. J’ai eu la chance de vivre dans cette ville étonnante et de côtoyer des gens fantastiques que je considère désormais comme ma famille. C’était une expérience nouvelle pour moi que de pouvoir rencontrer de nouveaux amis issus de pays et de cultures différentes et de leur parler de la beauté de mon pays, la Jordanie. C’est quelque chose que j’aimerais faire plus souvent.

A whole new life!

Je suis étudiante en archéologie et j’ai été envoutée par Faro, cette ancienne et magnifique ville portugaise à couper le souffle. Je ne me suis jamais lassée de mes longues promenades quotidiennes à travers un labyrinthe de rues pavées. J’adorais visiter les sites archéologiques de la ville et admirer les décorations des rues habillées de tuiles en céramique. Toutes ces expériences donnent un passionnant aperçu de l’histoire et de la culture de Faro.

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Je n’oublierai jamais le parfum de la mer et des vagues, les couchers de soleil ou le chant des oiseaux 🙂

Au cours de mes visites touristiques, j’ai pu découvrir la ville de Lagos et sa baie aux dunes imposantes. La plage encastrée entre les rochers et les dunes, la baignade dans l’océan : voilà une expérience incroyable!

A whole new life 3

J’ai également pu visiter quelques-unes des plus célèbres places de Lisbonne, explorer de vibrants quartiers multiculturels, admirer le panorama de la ville, découvrir les artistes de rue ou les tramways du Chiado, que j’adore.

Si je devais raconter tout ce que j’ai vécu au Portugal, je n’en finirais plus. Je préfère donc conclure. Je suis si contente d’avoir pu vivre cette expérience fantastique en travaillant chez CRIA Association et en participant au projet CaBuReRa.

A whole new life 4

Gros bisous à ANJE et à sa formidable équipe 🙂

 

Nardeen Al Sunna´

Tandem Europe : appel à candidatures de responsables culturels européens

tandem_sshow_0101-300x188Êtes-vous un responsable culturel ou souhaitez-vous en devenir un ? Voulez-vous contribuer à l’élaboration de stratégies économiques alternatives ? Si c’est le cas, postulez dès à présent à la première édition de l’initiative Tandem Europe !

Tandem est un programme d’échanges professionnel destiné aux organisations culturelles et à leurs équipes. Cette initiative a pour but d’aider les participants à développer des relations de travail durables et des réseaux stratégiques avec des partenaires européens ou originaires de pays voisins. Tandem permet également à ses participants d’acquérir des compétences en collaboration internationale et en gestion d’entreprises. Le programme a été co-créé par l’ECF (European Cultural Foundation) et MitOst en 2011. Jusqu’à présent, le programme a soutenu plus de 200 organisations culturelles originaires de plus de 100 villes différentes en Europe et dans ses pays limitrophes.

Tandem Europe, l’édition la plus récente des programmes Tandem, a été spécialement créée pour les responsables culturels travaillant à des solutions créatives qui rendent possible la mise en œuvre d’innovations en Europe. Le programme s’appuie sur un nouveau partenariat stratégique entre l’ECF, MitOst et les fondations suivantes : Fondazione Cariplo (Italie), Stavros Niarchos Foundation (Grèce) et Robert Bosch Stiftung (Allemagne).

Le programme s’étale sur une période d’un an au cours de laquelle les Tandems initient une collaboration à long-terme qui favorise les initiatives culturelles à l’échelle européenne. Pendant un an, 30 organisations culturelles issues des 28 pays membres de l’UE s’organiseront en 15 Tandems collaboratifs transfrontaliers pour créer de nouvelles initiatives. En octobre 2015, 50 responsables culturels et/ou coordinateurs de projets créatifs seront invités au Forum des partenaires au cours duquel ils pourront former un partenariat européen avec une autre organisation Tandem de leur choix.

Suite au Forum des partenaires, un jury sélectionnera les 15 propositions de Tandems les plus prometteuses qui participeront à la phase principale du programme. Au cours de l’année suivante, les participants sélectionnés effectuent un stage de 2 semaines chez leur nouvelle organisation partenaire Tandem. Lors de cette visite professionnelle, les participants Tandem sont directement impliqués dans l’environnement de travail de leur organisation partenaire et ont droit à un aperçu pratique des réalités culturelles et socio-économiques locales. Ces semaines passées respectivement dans le pays de chaque membre du Tandem offriront aux participants le temps de travail collaboratif nécessaire à la co-conception, à l’essai et à la réalisation de leurs initiatives. Chaque Tandem recevra un fonds de lancement pour permettre de donner vie à son projet d’innovation culturelle.

Si vous souhaitez postuler, lisez l’appel à candidatures et remplissez le formulaire disponible sur le site Internet officiel de Tandem. La date limite de dépôt des candidatures est le Mercredi 8 juillet 2015 (23h59 HEC). La sélection des candidats s’effectuera à Milan fin octobre 2015.

Merci à Tandem Europe pour l’image

Projet CaBuReRa : l’expérience d’Hussein et Batoul à Palerme

CaBuReRa-Husseins-and-Batouls-experienceHussein et Batoul font partis d’un groupe mixte de 9 jeunes jordaniens, libanais et palestiniens venus à Palerme pour prendre part au projet CaBuReRa. Bien qu’ils ne soient arrivés que quelques semaines auparavant, les participants se sentent déjà chez eux. Hussein et Batoul sont tous deux membres du TG2, le groupe cible composé de jeunes chômeurs. Pour eux, CaBuReRa représente une belle opportunité d’épanouissement, d’un point de vue aussi bien professionnel qu’humain. L’objectif de ce projet est de les aider à acquérir des compétences pointues dans la coopération internationale et la gestion de projets afin de réduire le chômage des jeunes dans l’espace euro-méditerranéen. Les nouveaux arrivants sont tous diplômés ou en fin d’études universitaires : ils ont décidés de se joindre au projet CaBuReRa principalement pour vivre une expérience internationale. Cependant, le projet CaBuReRa a dépassé leurs attentes, comme le démontrent les témoignages d’Hussein et Batoul.

Hussein ou l’importance de la communication

Hussein est un jeune libanais de 26 ans qui étudie l’informatique à l’Université de Beyrouth. Il a décidé de participer au projet CaBuReRa pour améliorer ses compétences informatiques. Mais lors de son arrivée dans les bureaux du CESIE, à Palerme, Hussein a découvert, à son grand plaisir, bien d’autres aspects au projet CaBuReRa : il apprend désormais l’italien et côtoie quotidiennement une culture qu’il considère aussi différente que proche de la sienne. « Vivre à l’étranger est un défi de taille », affirme-t-il, « mais j’apprends beaucoup de cette expérience : je commence par exemple à connaître et à apprécier de nouveaux pays et de nouvelles cultures avec lesquelles j’ai également appris à communiquer. Tout ça me plaît beaucoup ! » Au Liban, Hussein a déjà travaillé en tant que volontaire pour Action Aid et l’Unicef. Selon lui, ces précédentes expériences lui permettent d’apprécier encore plus le travail qu’il fournit ici à Palerme. En effet, Hussein et les autres participants du projet CaBuReRa travaillent actuellement en tant que volontaires dans des centres pour enfants (Ubuntu, Santa Chiara, La Casa di tutte le genti) situés au cœur de la ville. Hussein estime que la Relay Race l’un des événements phare du projet CaBuReRa, est l’activité la plus enrichissante. Les deux groupes cibles associés au projet (les jeunes chômeurs du TG2, sur le point de repartir dans leur pays d’origine, et les animateurs jeunesse du TG1, de retour de leur voyage dans l’un des pays partenaires) se sont rencontrés dans le cadre de la Relay Race pour échanger sur leurs expériences de mobilité internationale lors d’une séance de formation collaborative visant à promouvoir la citoyenneté active et le dialogue interculturel. La communication est la clef de voûte du projet et c’est l’élément qu’Hussein apprécie le plus.

« Je suis chez moi à Palerme ». Le témoignage de Batoul

Batoul est une jeune libanaise de 23 ans diplômée en Marketing qui aime vivre de nouvelles expériences. Selon elle, CaBuReRa est une sorte de tremplin, la formule qui lui ouvrira les portes du marché du travail. « Que ce soit au Liban ou ailleurs, une expérience à l’étranger est toujours considérée comme une valeur ajoutée qui vous aide à trouver un emploi » affirme-t-elle. Pour une personne comme elle, qui aime voyager, rencontrer de nouveaux amis et apprendre de nouvelles langues, CaBuReRa représente une opportunité de se mettre à l’épreuve et de devenir indépendante, que ce soit en termes économiques et personnels. À Palerme, ce que Batoul apprécie le plus dans son travail, c’est de pouvoir aider les enfants. En effet, le centre pour enfants où elle travaille en tant que volontaire lui rappelle celui qu’elle fréquentait au Liban lorsqu’elle était petite. Pour Batoul, le travail qu’elle réalise chaque jour est une manière d’exprimer sa reconnaissance pour ce que les autres ont fait pour elle au cours de sa vie. En s’investissant pour les autres de cette manière, Batoul fait valoir le sens du mot « communication » dans ce qu’il a de plus noble et de plus profond. Batoul et Hussein sont tous deux très satisfaits de leur expérience à CaBuReRa. « À Palerme, on se sent comme chez nous », déclarent-t-ils : des propos plus révélateurs qu’ils n’y paraissent. Et pas seulement parce que les villes méditerranéennes se ressemblent toutes, mais plutôt parce que, au CESIE, Batoul et Hussein ont découvert un environnement accueillant qui leur a permis d’acquérir de nouvelles compétences. Plus tard, ils partageront leur expérience avec leurs successeurs, contribuant ainsi à faire perdurer le cycle de la communication.

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