Ma participation à l’événement interculturel de Palerme

poetry

Lorsque j’ai participé à l’événement interculturel de Palerme, en Sicile, j’étais à la fois fier et préoccupé par le rôle que j’avais la responsabilité de jouer. Je devais en effet parler en 3-4 minutes de la Palestine à mes collègues internationaux et à leurs amis.

Je suis fier de la culture dans laquelle j’ai été élevé et c’est avec plaisir que je la partageais avec tous ceux que je rencontrais.

Malgré tout, j’étais préoccupé par les stéréotypes qui circulent sur la Palestine. Ce pays, qui est occupé depuis les 67 dernières années, constitue pour beaucoup une réalité complexe.

Il était important pour moi de parler de la beauté de la Palestine à travers des faits, des images et des histoires vraies en évitant les sujets qui auraient suscités d’intenses débats politiques ou religieux car un palestinien est constamment confronté à ces problématiques.

L’un de mes modèles, l’emblématique poète palestinien Mahmoud Darwish, a déclaré : « Nous aimons la vie » et c’est cette idée que j’ai voulu transmettre au cours de cette soirée culturelle. Par conséquent, j’ai décidé, avec mon ami, Alberto Provenzano, de réciter certains des poèmes de Mahmoud Darwish aux spectateurs.

L’idée m’est venue alors que je préparais les lettres d’invitations et le communiqué de presse de l’événement. J’avais alors inséré l’un des poèmes de Mahmoud Darwish au dos des lettres d’invitation. Alberto et moi-même avons travaillé ensemble à la traduction des poèmes vers l’italien et avons récité ensemble « Nous aimons la vie » « Défi » et « Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie ».

J’ai été très ému d’entendre Alberto réciter les poèmes de Mahmoud Darwish, notamment lorsqu’il a entamé avec assurance la version arabe de « Nous aimons la vie ». Je suis extrêmement fier d’avoir pris part à cet événement et ai été heureux de donner un aperçu de la vie des palestiniens aux spectateurs à travers la poésie. Et désormais, trois des poèmes de Mahmoud Darwish sont disponibles en italien.

J’ai également eu le plaisir d’organiser et de présenter une expo-photos pour le compte de Sara Ramos, talentueuse photographe, qui effectue actuellement son expérience de mobilité au Liban. J’ai eu la chance de la rencontrer en Jordanie en Janvier 2015 lors de la réunion de mi-parcours du projet CaBuReRa. Grâce à son travail, j’ai réalisé à quel point la coopération euro-méditerranéenne était importante : c’est en faisant valoir nos similitudes, et non nos différences, que nous réussirons à encourager la coopération interculturelle et le réseautage.

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