Projet CaBuReRa : l’expérience d’Hussein et Batoul à Palerme

CaBuReRa-Husseins-and-Batouls-experienceHussein et Batoul font partis d’un groupe mixte de 9 jeunes jordaniens, libanais et palestiniens venus à Palerme pour prendre part au projet CaBuReRa. Bien qu’ils ne soient arrivés que quelques semaines auparavant, les participants se sentent déjà chez eux. Hussein et Batoul sont tous deux membres du TG2, le groupe cible composé de jeunes chômeurs. Pour eux, CaBuReRa représente une belle opportunité d’épanouissement, d’un point de vue aussi bien professionnel qu’humain. L’objectif de ce projet est de les aider à acquérir des compétences pointues dans la coopération internationale et la gestion de projets afin de réduire le chômage des jeunes dans l’espace euro-méditerranéen. Les nouveaux arrivants sont tous diplômés ou en fin d’études universitaires : ils ont décidés de se joindre au projet CaBuReRa principalement pour vivre une expérience internationale. Cependant, le projet CaBuReRa a dépassé leurs attentes, comme le démontrent les témoignages d’Hussein et Batoul.

Hussein ou l’importance de la communication

Hussein est un jeune libanais de 26 ans qui étudie l’informatique à l’Université de Beyrouth. Il a décidé de participer au projet CaBuReRa pour améliorer ses compétences informatiques. Mais lors de son arrivée dans les bureaux du CESIE, à Palerme, Hussein a découvert, à son grand plaisir, bien d’autres aspects au projet CaBuReRa : il apprend désormais l’italien et côtoie quotidiennement une culture qu’il considère aussi différente que proche de la sienne. « Vivre à l’étranger est un défi de taille », affirme-t-il, « mais j’apprends beaucoup de cette expérience : je commence par exemple à connaître et à apprécier de nouveaux pays et de nouvelles cultures avec lesquelles j’ai également appris à communiquer. Tout ça me plaît beaucoup ! » Au Liban, Hussein a déjà travaillé en tant que volontaire pour Action Aid et l’Unicef. Selon lui, ces précédentes expériences lui permettent d’apprécier encore plus le travail qu’il fournit ici à Palerme. En effet, Hussein et les autres participants du projet CaBuReRa travaillent actuellement en tant que volontaires dans des centres pour enfants (Ubuntu, Santa Chiara, La Casa di tutte le genti) situés au cœur de la ville. Hussein estime que la Relay Race l’un des événements phare du projet CaBuReRa, est l’activité la plus enrichissante. Les deux groupes cibles associés au projet (les jeunes chômeurs du TG2, sur le point de repartir dans leur pays d’origine, et les animateurs jeunesse du TG1, de retour de leur voyage dans l’un des pays partenaires) se sont rencontrés dans le cadre de la Relay Race pour échanger sur leurs expériences de mobilité internationale lors d’une séance de formation collaborative visant à promouvoir la citoyenneté active et le dialogue interculturel. La communication est la clef de voûte du projet et c’est l’élément qu’Hussein apprécie le plus.

« Je suis chez moi à Palerme ». Le témoignage de Batoul

Batoul est une jeune libanaise de 23 ans diplômée en Marketing qui aime vivre de nouvelles expériences. Selon elle, CaBuReRa est une sorte de tremplin, la formule qui lui ouvrira les portes du marché du travail. « Que ce soit au Liban ou ailleurs, une expérience à l’étranger est toujours considérée comme une valeur ajoutée qui vous aide à trouver un emploi » affirme-t-elle. Pour une personne comme elle, qui aime voyager, rencontrer de nouveaux amis et apprendre de nouvelles langues, CaBuReRa représente une opportunité de se mettre à l’épreuve et de devenir indépendante, que ce soit en termes économiques et personnels. À Palerme, ce que Batoul apprécie le plus dans son travail, c’est de pouvoir aider les enfants. En effet, le centre pour enfants où elle travaille en tant que volontaire lui rappelle celui qu’elle fréquentait au Liban lorsqu’elle était petite. Pour Batoul, le travail qu’elle réalise chaque jour est une manière d’exprimer sa reconnaissance pour ce que les autres ont fait pour elle au cours de sa vie. En s’investissant pour les autres de cette manière, Batoul fait valoir le sens du mot « communication » dans ce qu’il a de plus noble et de plus profond. Batoul et Hussein sont tous deux très satisfaits de leur expérience à CaBuReRa. « À Palerme, on se sent comme chez nous », déclarent-t-ils : des propos plus révélateurs qu’ils n’y paraissent. Et pas seulement parce que les villes méditerranéennes se ressemblent toutes, mais plutôt parce que, au CESIE, Batoul et Hussein ont découvert un environnement accueillant qui leur a permis d’acquérir de nouvelles compétences. Plus tard, ils partageront leur expérience avec leurs successeurs, contribuant ainsi à faire perdurer le cycle de la communication.

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